14 octobre 2006
clinamen
Le paravalanche.
Paramort de béton fort, massif et dressé, il résiste avec peine au parachute étalé de la neige.
Le souffle mobile des particules divisera sa solidité concentrée.
Un crissement, la neige mûre glisse et se rue contre le mur. La neige tombée redevenue nuage effleure de millions de cristaux animés de vitesse le paravalanche qui s’effrite, fragile comme un cristal: érosion immédiate.
Le perce-mur s’immobilise de ne plus trouver d’obstacle à sa course et se repose en une nouvelle couche.
Au printemps, les millions de pointes des perce-neige frêles crèvent sa lourde chair.
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